Histoire culinaire : soirée indienne

Histoire culinaire : soirée indienne

L’histoire culinaire de cette année célèbre le rôle important des femmes dans l’art culinaire et des saveurs. De la cheffe, à la restauratrice, en passant par la grand-mère qui transmet ses recettes pour assurer la survie des anciennes méthodes.

Pour une soirée romantique ou un repas de groupe, nous vous invitons à choisir votre propre aventure culinaire alors que nous transformerons vos plats et boissons traditionnels indiens en un cocktail de saveurs (un mélange d’acidulé, de piquant, de chaleur et de rafraîchissant), tout en maintenant une dose acceptable de piquant, dans les mets à partager comme le Vada Pav aux pommes de terre frites et le Poha Chivda, un mélange épicé pour la collation
 
 

ESSAYEZ CES RECETTES POUR UNE SOIRÉE INDIENNE

 

Monica Saxena 

Monica portrait  
 
 
Après des décennies passées dans le domaine des technologies et des finances, Monica Saxena se tourne vers la restauration et devient propriétaire et gérante du restaurant aRoqa. Son concept phare est d’étendre les frontières de la cuisine indienne à New York. Situé au cœur de Chelsea, le restaurant aRoqa célèbre les saveurs régionales indiennes à travers de petits plats qu’on sert dans une ambiance romantique et contemporaine. Reconnu pour ses plats créatifs par le Guide Michelin pendant trois années consécutives, l’établissement a récemment été classé parmi les 50 restaurants les plus résilients de New York. 
 
 
PÉRIODE DE QUESTIONS AVEC MONICA 
 
Pouvez-vous nous dire quand et comment est née votre passion pour la nourriture et les saveurs? 

J’ai grandi à Lucknow, en Inde, dans une merveilleuse famille de gourmets, entourée d’autres familles et amis amateurs de cuisine. Il y avait toujours un mélange de cuisines indiennes, et chacun de ces plats représentait les différents dialectes que nous retrouvons en Inde. C’est de là qu’est née ma passion pour des plats délicieux.  
 
Pouvez-vous nous parler du concept de votre restaurant? 
 
Quand j’étais plus jeune, et que je commençais à fréquenter les hommes, je me suis rendu compte qu’à New York, où je vivais, aucun restaurant indien n’offrait un menu de souper romantique. C’est quelque chose qui m’a beaucoup dérangé. Je devais parcourir la section des hors-d’œuvre pour essayer une variété de petits plats, au lieu de me commettre avec un seul gros plat. Je me suis aussi inspirée de mon penchant pour les tapas espagnoles et les dim sum. Je me suis demandé : « pourquoi la nourriture indienne ne pouvait pas être partageable et romantique? » C’est ainsi qu’est né le concept du restaurant : des plats authentiques et abordables, amusants, savoureux et faciles à partager, des plats qui étendent les frontières de la « cuisine indienne » à d’autres cultures.
 
D’après vous, quels sont les assaisonnements, épices et autres ingrédients que vous considérez comme prometteurs, mais que d’autres ne connaissent peut-être pas encore? 
 
Certaines personnes ne savent pas combien d’épices existent dans la cuisine indienne. J’utilise souvent le cumin, le clou de girofle, le poivre noir, la cardamome noire et verte, la feuille de laurier, les bâtonnets de cannelle, les graines de coriandre séchées et les feuilles de kasuri methi séchées. En fonction du plat, nous utilisons aussi des épices entières ou moulues. Je remarque qu’il existe une grande différence entre la cuisine indienne du Sud et celle du Nord et dans les épices utilisées. C’est formidable de voir que les gens reconnaissent les variétés régionales que j’ai tant appréciées en grandissant.

 

Le Carnet de Saveurs fait découvrir l’évolution de la cuisine au fil des générations. En tant que propriétaire de restaurant, comment conciliez-vous tradition et modernisme? 
 

Avec beaucoup de travail et de vision! Il est important d’avoir des menus qui sachent combiner recettes classiques et plats modernes. En Inde particulièrement, il existe plusieurs saveurs à expérimenter.

L’histoire culinaire de cette année célèbre le rôle important des femmes dans l’art culinaire et des saveurs. Qu’est-ce que ça représente pour vous? 
 
Depuis la nuit des temps, la nourriture est préparée à la maison dans un endroit souvent géré par les mères et les grands-mères. Toutefois, le nombre de femmes qui s’investissent dans la restauration demeure très insignifiant. Ce que je fais me vient tout naturellement, et si cela vient s’ajouter à l’ensemble des efforts des femmes qui travaillent dur dans le monde entier, alors tant mieux. J’espère que de plus en plus de femmes réussiront en tant que propriétaires et cheffes et qu’elles partageront leurs traditions avec le monde, car on devrait encourager et souligner ces efforts.   
 
Quel est le meilleur conseil que vous puissiez donner aux personnes qui apprennent à cuisiner?
 
Apprendre à assimiler les saveurs, faire la cuisine, faire des expériences et développer la confiance en soi en cuisine est un processus qui prend du temps. C’est un travail qui doit être fait avec amour et authenticité, alors soyez ouvert d’esprit et patient.
 
Quel est le meilleur conseil que vous puissiez donner aux personnes qui envisagent d’entreprendre la restauration? 
 
Je leur dirais d’apprendre et de comprendre tout ce qui concerne la gestion financière d’une entreprise. Se lancer dans la restauration n’est pas fait pour les amateurs et les âmes sensibles. C’est beaucoup moins prestigieux que ça en a l’air. 
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